Focus sur Prosperity

On plante le décor :

Ce soir, nous sommes en 1970 à la tête d’un pays tout entier, rien que ça, et nous devrons gérer le développement de ses infrastructures jusqu’en 2030, tout en veillant à garder l’équilibre entre l’énergie, l’écologie, les finances et la recherche. Le pays avec la plus forte prospérité l’emportera.

Pour qui :

C’est un jeu de Reiner Knizia et Sebastian Blesdale, illustré par Arnaud Demaegd et Nériac, édité par YSTARI GAMES. De 2 à 4 joueurs à partir de 13 ans, pour des parties de 60 minutes, Prosperity est un jeu de gestion et d’opportunisme.

La mécanique :

Le jeu se déroule en 36 tours, symbolisés par 36 tuiles (5 tuiles par décennies de 1970 à 2020 et 6 tuiles pour 2030).

Dans un tour, le joueur actif pioche la 1^ère tuile qu’il posera ensuite sur le plateau central. Mais avant, tous les joueurs vont effectuer le décompte indiqué par la tuile parmi 5 :

• Énergie : Les joueurs vont gagner ou perdre de l’argent. Ils peuvent également augmenter leur niveau de pollution.
• Écologie : Les joueurs vont augmenter ou diminuer leur niveau de pollution.
• Économie : Les joueurs gagnent de l’argent en fonction du nombre de symboles argent présents sur leur plateau individuel.
• Recherche : Les joueurs avancent leurs marqueurs recherche (présentes sur le plateau central) en fonction du nombre symboles recherche présents sur leur plateau individuel.
• Prospérité : Les joueurs gagnent des points de victoire en fonction du nombre de symboles prospérité présent sur leur plateau individuel, mais également si leur niveau de pollution n’a pas atteint son seuil maximum.

Puis, le joueur actif effectue deux actions (différentes ou identiques) parmi 4 :

• Recevoir 100 €,
• Diminuer la jauge de pollution d’un cran,
• Augmenter un de ses marqueurs recherche d’un niveau,
• Enfin et surtout : acheter une nouvelle tuile pour la placer sur le plateau individuel. Son coût dépend de la position du marqueur recherche sur le plateau central : 50 € pour un niveau inférieur, 100 € pour un même niveau et 100 € de plus pour tout niveau supérieur.

Chaque tuile comporte plusieurs indications : une couleur qui déterminera son emplacement sur le plateau individuel, des symboles énergie à gauche (production quand les éclairs sont blancs et consommation quand les éclairs sont noirs), des symboles pollution (pollution ou dépollution) et une icône en bas qui servira aux décomptes.

Les Sant’Mille avis :

Il en aura fallu du temps avant de sortir Prosperity de son étagère poussiéreuse !! En effet, on peut lui reprocher son graphisme austère peu attrayant et une piste de score en accordéon pas fonctionnelle. Toutefois, après lecture des règles courtes, simples et vite compréhensibles, ce jeu est somme toute agréable et fluide. Il offre un dilemme à chaque achat de tuile quant au juste équilibrage dans son pays.

Pour se faire une idée, ce soir nous obtiendrons les scores suivants : 34/39/43.